Sélectionner une page

Découverte de l’artiste peintre Georgia O’Keeffe avec une rétrospective de son oeuvre au Centre George Pompidou à Paris !

Une femme libre !

Je lance un nouveau format par ici pour vous donner envie d’explorer de nouveaux horizons 🙂
Je fais quelques expositions de temps en temps et je me suis dit qu’il serait intéressant de vous en parler sur mon blog !

Je ne connaissais pas du tout cette américaine née en 1887 et qui a marqué les esprits par sa soif de liberté et son envie de casser les codes. Créer, peindre uniquement ce dont elle avait envi !

Cela partait bien pour me plaire 😉

Ses peintures montrent tantôt des zooms de fleurs ; certains y verront les parties intimes de l’anatomie féminine mais elle dira qu’elle n’est pas responsable de l’interprétation de ses toiles ; l’observation de paysages, de roches, de fossiles et de coquillages lorsqu’elle habitait au Nouveau Mexique et aussi l’expression de la lumière de New York avec ses vues verticales nocturnes.

J’ai été subjuguée par cette dame, fille d’immigrés qui, à cette époque où être femme, peintre, aux Etats-Unis n’était pas chose commune. Elle a réussi à toujours rester fidèle à ce qu’elle était : libre.
Ces premiers tableaux rencontrent le succès à New York dans les années 20, grâce à l’exposition de ses oeuvres malgré sa volonté par son amant puis époux Alfred Stieglitz. Mais elle rêve de grand espaces et finira par partir vivre au Nouveau Mexique.

Georgia contemple, observe, ramasse, collectionne et trouve son inspiration dans la nature et tout ce qu’elle a de plus grandiose.

Pour ceux qui me connaissent, vous savez que je trouve aussi beaucoup mon inspiration dans la nature. Me recentrer, souffler est bien souvent nécessaire. Cette artiste a su me toucher pour tout ce qu’elle a de plus vrai et authentique !

Crédits photos : Philippe Halsman, 1967 et Alfred Stieglitz